Par Alex Grzeg, 14/09/2017
J’ai toujours considéré la capacité d’adaptation comme l’une des qualités majeures d’un budoka accompli. A une époque où les conflits armés faisaient partie du quotidien, la faculté d’adaptation était une condition indispensable à la survie du guerrier et des populations. Loin d’être des systèmes figés dans le temps, les systèmes guerriers ont su évoluer avec leur temps pour pérenniser un savoir et nous parvenir jusqu’à aujourd’hui. Pour autant, l’euphémisation progressive des pratiques a relayé au dernier plan ce besoin constant d’évolution pour tendre vers des pratiques folkloriques nous promettant efficacité, capacité à se défendre, self-contrôle, et bien d’autres, au travers d’une pratique chorégraphique fermée dénuée de tout semblant de réalité. lire la suite