Par Léo Tamaki, 01/08/2018
Milieu des années 90. La vingtaine naissante et les hormones en ébullition, ébloui par ma rencontre avec Tamura senseï, je me lance passionnément dans l’Aïkido. Mais passé par le Karaté et d’autres disciplines où l’on trouve plus de confrontation, je considère avec dédain la majorité de mes compagnons de pratique. Parmi les rares à trouver grâce à mes yeux, un jeune homme basané. Souriant, il attaque avec enthousiasme et arrive à suivre quelle que soit l’intensité. Je pratique avec plaisir avec lui, et me dit que cela lui donnera aussi l’occasion de progresser. Mais peu à peu je me rends compte que… ce jeune homme m’enseigne sans le dire et sans paroles ! D’un niveau clairement supérieur au mien, suffisamment sûr de lui pour ne pas avoir besoin de me le faire sentir, il m’a généreusement corrigé sans que je m’en rende compte à travers le prêt de son corps en tant qu’uke. Ce jeune homme était Brahim Si Guesmi. lire la suite