Par Emmanuel Charlot, Mag Karaté, Février 2017
Jacques Tapol fut l’inoubliable vainqueur des championnats du monde 1986 à Sydney. Désormais professeur à Paris dans son dojo du 19e arrondissement, celui qui cherchait le geste parfait et faisait du karaté traditionnel « appliqué à la compétition » est toujours en quête. La sagesse liée à la pratique reste un moteur pour l’auteur de « Karaté et petits satoris ». Satori ? La prise de conscience, l’éveil. S’accomplir par le karaté ? Un idéal au quotidien que nous avions abordé avec lui en 2017. lire la suite

Depuis les années 1960 le karaté s’est développé dans le monde grâce au début à des démonstrations et un côté spectaculaire dans la plupart des cas qui est à l’opposé du karaté originel. En réalité, on ne dit pas « karaté » mais « karaté do » car il s’agit d’une discipline traditionnelle plus ou moins secrète venant d’Okinawa, une petite Ile japonaise qui a longtemps été chinoise.
Le « do » dans « karaté do » signifie tradition et apprentissage d’une sagesse ; c’est un art de vivre ne recherchant pas le côté démonstratif.
Jacques Tapol, est le premier Champion du Monde français de la catégorie mi-lourd en 1986 à Sydney ; sa carrière sportive finie, il se consacre ensuite à l’enseignement pour devenir un professeur exigeant et plein d’humour.
« Karaté et petits satoris » n’est pas un livre de techniques mais de réflexions simples qui s’adresse à des pratiquants et des non pratiquants.
Il est parsemé d’expériences, de duels épiques, de grandes réussites et d’échecs cuisants, comme dans la vie…
Les « petits satori » sont les expériences et enseignements nés de ce parcours original.